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tu es sur la page : poèmes > recueil 2


Douceur

Douceur éternelle

tu es dans mon coeur la plus belle.

Ta plénitude me porte

me soulève de sorte

que mon esprit envahi l'univers.

Je suis bien, et je vais vers

la préparation chez  ma soeur la mort pour

une rencontre attendue avec Dieu Amour.


Les avions

Les avions sont grandioses

leurs ailes reflètent l'intelligence

leur corps perce l'air

leur bruit réveille le temps

leur magnificence impose le respect

leur tout c'est notre tout.

Mais l'oiseau, il est tout cela,

mais il fend l'air dans le silence


La pub

Tout est pub !

Ah, là, là !

Partout !

Vous allumez votre télé, de la pub

Vous marchez, de la pub.

A quand un monde sans pub ?

Au fait, t'as vu le dernier catalogue ?

Tout à 25 pour cents de ristourne,

ça vaut peut être le coup d'aller voir


Ré majeur

Le Ré Majeur

est tout mon bonheur.

Les doigts glissent, si beau

le manche est frappé tôt.

Ce violon est un ange

ces notes sont une mer de mésanges


Vivre

Pourquoi doit-on vivre ?

On veut le ciel

on veut l'Amour.

Pourquoi ne sommes nous pas né d'en haut ?


L’intérêt de mourir

Si tous les hommes et femmes meurent, 

c'est qu'ils y trouvent un intérêt.

Moi, je n'ai encore rien trouvé !

Alors, je me demande : vais-je mourir

ou ne pas mourir ?

Sous terre, que verrais-je :

l'herbe, le ciel bleu, 

le soleil (je serai ébloui sans mes lunettes),

déjà vu .

Quel intérêt aurais-je à mourir ?

Bien que, voilà peut être qui sera nouveau finalement,

et bien intéressant :

les petits dessous de dentelles des demoiselles,

ce sera nouveau et j'aurais le droit de les contempler,

même qu'elles viendront sur moi me les montrer.

Pour une fois, je ferai comme tout le monde,

car j'ai vraiment compris le vrai intérêt de mourir.

Chouette alors !



J’ai faim

J'ai envie de me mettre à table,

car j'ai faim.

Le temps presse, mon envie s'impatiente.

Mes rayonnages sont-ils bien remplis ?

Je ne sais pas,

mais j'ai faim.

Je comprends ceux qui ont faim toujours,

toujours faim.

Ça fait mal.

Pour eux, je cris : "donnez leur donc à manger" !

Mais pas d'âme pour m'entendre.

Je m'agite, je pleure, ne les laissez pas comme cela,

ils ont faim !

Et moi; maintenant, j'ai encore plus faim.

Je m'évanoui de chagrin,

et je rêve d'un banquet où tous ceux qui ont faim

puissent partager le grand festin de

 l'Amour


La rage

des cons, des égoïstes, des imbéciles, des orgueilleux, des simples d'esprits,

de l'intérêt avant tout, des pauvres en esprit, des vicieux, des méchants,

du fric, de la mauvaise foi, des bêtes, des cruches, des  crétins, des  sots, des  bécasses,

 des stupides, des  dégénérés, des  ineptes, des  fous, des  arriérés, des  débiles,

des  abrutis, des  frappés, des  enfilés, des  bouffés, des  baisés,

Ah, qu'il est bon, qu'il est bon de faire parti des cons !


Léger

Je divague, je glisse sur la vague,

je vole, je survole, je suis léger,

je suis très haut, je vois le bas.

Tout est loin tout est parti.

Je ris, ma poitrine est arraché à mon corps,

à mon esprit, j'arrive dans le vide.

Tout est vide, tout est silence, tout est mystère.

Une lumière apparaît, brillante,

étourdissante mais si bonne,

que je m'installe dans l'espace,

et On me prend par la main


Oh, grandeur universelle, doudouce

Nous sommes heureux de ton bonheur dans ta cambrousse,

Ainsi tes vacances ne seront pas aigre-douces.

L'astre Soleil dans sa générosité éclabousse

La partie la plus visible de ton corps, ta petite frimousse.

  

Chaque jour, devant la magnificence de la mer tu glousses

Après être sortie d'une bonne nuit dans ton drap-housse,

Manifestant ta satisfaction en levant ton pouce

Avant de combler tes envies de petit déjeuner par un pamplemousse

  

Oh ! que la vie à Nabeul est belle, ainsi tes soucis tu repousses

Et au lointain de tes pensées leur chemins ils rebroussent.

Tu vas, les mains dans tes poches crevées, et de Tom Pouce

Tu ne suis pas l'exemple, tes vacances ayant moins de secousse.

  

Qu'elle est belle la vie au pays du couscous

Où tu te promènes chaque jour en taxi-brousse

La chaleur faisant que point tu ne tousses

Et où tu admires mère nature si belle et si rousse.

  

Chaque nuit, devant la foule, tu te mousses

Dans la boîte, non pas à sardine pour laquelle ton goût point ne t'émousse,

Mais tu montres que tu es une créature maousse

De gentillesse face au peuple vers qui tu vas à la rescousse

  

Oh ! Sardine La Grande, Oh ! Gloire éternelle, ta générosité sans frousse,

Fait que point ton peuple tu laisses peiner tel le tireur de cyclo-pousse

Oui, ton Peuple que tu aimes tant, tu l'épanouis telle la gousse

Oh ! Gloire, devant Sardine La Grande, on se prosterne devant la Doudouce !

douceur

les avions

la pub

ré majeur

vivre

l’intérêt de mourir

j’ai faim

la rage

léger

oh, grandeur universelle, doudouce