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tu es sur la page : livres > Plus con qu’les cons > chapitre 6

VI


C'EST PLUS FACILE DE DEPENSER L'ARGENT DU CONTRIBUABLE QUE LE SIENS



Tu vois, mon ami, le mystère fait vibrer tous mes sens. Les questions ne devraient pas exister, car je dois obligatoirement en connaître les réponses. Hélas, il y a ici déjà beaucoup de questions.

1. le maire de Fleurs en Provence me sort de son bureau quand je viens lui parler de cette affaire. Pourquoi ?

2. Bernard TRUDAINE a menti lors du procès, et quelles en sont les raisons ?

3. Un innocent, Albert VAMYS, croupit en prison ce qui n'émeut personne. Il était l'associé de Bernard TRUDAINE celui là même qui  l'a expédié, par courrier express, en prison.

4. La veuve de feu Georges MARTIMBERT m'engage pour découvrir le vrai tueur de son mari, car à l'heure du crime, elle faisait des douceurs au sieur Albert VAMYS, actuellement en train de manger des oranges.

5. En remplissant mon devoir de bienfaiteur et consoleur de veuve, de bastos aboutissent dans le dos de la dite veuve, et devaient, peut-être, terminer leur voyage dans ma belle poitrine velue.

6. De sympathiques gaillard ont cherché à avoir ma peau (de lapin, c'est connu).

Ça fait beaucoup déjà !

Quatre voitures, toutes sirènes retentissantes, arrivent à vive allure chez feu la belle Sophie. Quatre policiers par voiture en sorte, alertes, pas l'arme au point mais presque.

 Alain Durable en tête grimpe rapidement les marches pour me rappeler qu'il est encore grand sportif et me rejoints sur le palier de la porte.

- Et bien dites donc, commissaire, ce sont les taxis de la Marne que vous avez réquisitionnés !

- Dans la police, BOULEDOU, on fait ce qu'il faut et on ne se contente pas de sauter les victimes.

 Je crois qu'on sait surtout dépenser inutilement l'argent du contribuable. Douze policiers dans quatre véhicules pour constater la présence d'un cadavre ! De plus, la Scientifique va bientôt rappliquer elle aussi. En fait le sieur Durable, permanent complexé face à ton serviteur, veut tout simplement m'impressionner. C'est d'un homme bourru mais serviable au fond et j'entre dans son jeu.

- Ah, j'aimerais bien aussi pouvoir disposer de tous ces moyens, ça m'aiderait rudement parfois lui dis-je, magnanime.

Un petit sourire discret sur ses lèvres m'indique que mes paroles ont fait mouche et qu'il les a gobées (pas les mouches). Objectif atteint comme pour toi, ma chérie, lorsque tu te mets ton désodorants tous les matins.

Alain Durable envoie tous ses coéquipiers (maintenant on dit "collaborateurs", ça fait plus pro) perquisitionner officieusement (il n'a pas demandé l'autorisation au juge) dans toute la maison.

- Où se trouve le cadavre, BOULEDOU !

- Suivez-moi commissaire.

Je l'introduis dans la chambre à coucher où je me suis moi-même introduit avant d'introduire la belle Sophie ce qui a introduit en ailes des décharges d'adrénaline qui ont introduit ces râles de bonheur avant que de balles introduites dans le dos de Sophie par un tireur qui s'est introduit dans la maison, introduisant des sursauts, qui ont introduit ce joli corps à "ad patres.

- Racontez...

- C'est très simple commissaire, je me promenai dans le secteur, car vous savez que j'aime beaucoup marcher, j'ai vu cette belle femme faire son jardin, on  entamer causette, elle m'a invité à prendre un thé, et puis on a voulu aller faire ensemble une petite sieste. Tout ce qu'il y a de basic, comme vous pouvez le constater.

- Arrêtez de vous foutre de ma gueule, BOULEDOU, cria-t-il tout rouge.

- C'est la stricte vérité commissaire !

Le pauvre Durable connaît. Il sais que si je choisi de ne pas partager mes informations, il ne sert à rien d'insister.

Il renfrogne sa colère et se met à passer au peigne fin toute la pièce. Il se plonge dans ses préoccupations professionnelles et oublie ma présence. Il passe d'une pièce à l'autre, observant tous les détails. Je dois reconnaître que Durable est un grand professionnel. Il ne laisse rien au hasard. Je l'entends donner ses instructions, poser beaucoup de questions à ses collaborateurs. Aucun détail pour lui n'est à négliger. Je m'éclipse et décide d'aller discuter le bout de gras avec les voisins, en général braves personnes encore mieux placées que tout le monde pour connaître la vie privée des autres.